22 mai 2009

Back from Gotham




Ouf! Je vis toujours! Sincèrement désolée pour le presque trois semaines sans nouvelle. Je vais essayer de me rattraper au cours des prochains jours, mais pardonnez-moi de nouveau si je n’y arrive pas. C’est que je travaille beaucoup et je veux avoir terminé la première version de mon roman pour la fin juin, donc… Ça, c’était pour les nouvelles de moi. Maintenant, place au récit de voyage…

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Je n’étais jamais allée à New York. À vrai dire, j’avais mis les pieds aux États-Unis seulement une fois auparavant. J’ai vu le fin fond de la Grèce bien avant de traverser la frontière de La Prairie. Je n’ai jamais été particulièrement attirée par nos voisins et leur vaste pays – pas assez exotique. Pourtant, il y a de quoi avoir plusieurs chocs culturels quand on met les pieds là-bas...

Premier fait troublant : les Américains sont sympathiques! En tout cas, les New Yorkais le sont. Mon amie et moi avons été très bien accueillies (vraiment très, très bien, si vous voyez ce que je veux dire…). Les gens nous disaient bonjour sur la rue, comme ça, sans arrière-pensée; au restaurant, les serveurs devenaient encore plus gentils et attentionnés lorsqu’ils comprenaient qu’on n’était pas de la place; dans le métro, dès qu’on affichait un petit air légèrement perdu, quelqu’un s’empressait de nous demander si on cherchait quelque chose. Wow, vraiment, je ne m’attendais pas à cela.

Deuxième fait marquant : les poubelles sont optionnelles à New York. Je considère que Montréal est une ville plutôt sale et manque d’infrastructures hygiéniques (utilisons des beaux termes administratifs), mais j’ai bien dû constater que nous n’étions pas les seuls à devoir marcher cinq kilomètres avant de trouver une corbeille, un sac, un bac, un container, n’importe quoi bordel, du moment qu’on puisse jeter notre foutu cœur de pomme; les New Yorkais aussi doivent pratiquement passer les douanes avant de trouver une maudite poubelle (et même chose pour une boîte aux lettres, en passant; je pense que y’en a genre 10 pour toute l’île de Manhattan). Et pas de danger qu’il y ait des installations pour le recyclage non plus. Hmm. Mettons qu’on s’imagine que les 8 214 426 habitants de la place jettent chacun une bouteille de plastique vide par jour : ouch. Pour moi, ils ont cru Bush quand il disait que le réchauffement de la planète, ça n’existait pas; ils n’ont pas cru bon essayer de mettre en place des moyens de protéger l’environnement… Pourtant, se protéger, c’est important, hein? (Oh, un autre indice.)

Troisième constat : visiter les lieux touristiques (le Rockefeller Center, l’Empire State Building, la Statue de la Liberté, Time Square, etc.etc.) et payer des dizaines de dollars américains, même si le taux de change est plutôt avantageux par les temps qui courent, vraiment, je ne vois pas c’est quoi l’intérêt. Pourquoi les gens paient pour aller là où tout le monde est déjà allé, pour prendre la même photo que tout le monde a déjà prise, pour avoir la vue qu’on voit dans tous les livres d’art, d’histoire et de tourisme? J’avoue que je ne comprends pas ce principe. L’intérêt de voyager ne serait-il pas plutôt de découvrir des lieux complètement inédits, de rapporter des souvenirs uniques, de visiter des endroits inusités? Moi, c’est ce que je cherche, quand je vais ailleurs : des ruelles cachées, des monuments en ruine mais qui nous racontent une histoire, une vraie, des affiches insolites, des travailleurs pressés, des prostituées fatiguées, des pompiers en pause, des gens qui vivent, quoi; je voyage pour aller toucher à la vie. Et je suis revenue de New York avec l’impression d’y avoir goûté, oui, à cette vie pleine de couleurs, de saveurs, de textures, d’odeurs, de peaux, de sourires, de… De sexe?! Quoi?! Moi, j’aurais eu du sexe avec un New Yorkais!? Ben voyons donc, pour qui vous me prenez?!

Bon. Ok. Je vous le concède, je suis faible, tout comme la chair; je n’ai pas pu résister aux charmes des New Yorkais – d’un, en particulier. Je sais, je sais, vous voulez connaître tous les détails croustillants, mais vous devrez patienter un peu. Peut-être que je reviendrai dans 6 jours, le 28 mai, et que de vous raconter cette histoire sera ma manière de fêter avec vous les deux ans de ce blogue… En attendant, quelques photos, juste parce que je vous aime ben.











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