26 janvier 2008

Gagnant du FAMEUX concours


Alors, alors, après tout ce temps d'attente, on vous révèle enfin les MAINS GAGNANTES du prestigieux concours Les mains vides 2008 ! Il s'agit d'une oeuvre du célébre Ducimus, artiste multidisciplinaire émérite. D'ailleurs, Ducimus, comme le stipulaient les réglements du concours, tu as le droit à une pub gratuite pour ton site, si jamais tu désires que je mette un lien menant à ton site personnel sur ma page, tu n'as qu'à me faire signe ;)

Sachez qu'il n'est cependant pas trop tard pour m'envoyer des clichés de vos mains, afin que celles-ci servent d'accueillant décor à mon blogue. Vous pouvez me les faire parvenir à :

lesmainsvides@gmail.com.


Bon week-end à tous, moi, j'm'en retourne faire des travaux!

21 janvier 2008

Pouls très lent mais confirmé

Elle vit toujours!



Oui, je sais, je sais, ça fait deux semaines que je n'ai pas écrit. Je suis indigne de mon propre blogue et je m'en excuse! Désolée à tous ceux qui s'inquiétaient, s'ennuyaient et/ou se réjouissaient de mon absence prolongée - à ces derniers, oui, je m'excuse de vous avoir fait plaisir non intentionnellement!


Vous comprendrez qu'avec mon retour à l'université et mon nouveau boulot - évidemment, il fallait qu'une fois de plus tout arrive en même temps - j'ai à peu près 0,8 secondes de temps libre par jour. Bref, vous n'avez d'autre choix que de me pardonner miséricordieusement ma négligence, n'est-ce pas?!

Micro résumé des faits saillants des deux dernières semaines, avant de retourner à mes lectures...

Ève est retournée vivre avec Jason, mais ils ne sont plus ensemble. Bizarre, mais ils semblent heureux comme ça, du moins pour l'instant. Elle a eu des nouvelles de Sébastien dernièrement, mais je n'en sais moi-même pas plus, alors faudra attendre pour les détails.

Mon nouveau boulot: réceptionniste dans une boîte de prod. Bon, c'est pas le bout d'la marde, mais le milieu de travail est hyper stimulant et j'ai le pied dans la porte, comme on dit...

Les cours que je suis à l'université: un cours de politique internationale, un cours d'analyse cinématographique, un cours de photo avancé et un cours de révision linguistique. Oui, vous avez raison, quatre trucs qui n'ont pas vraiment de lien, mais c'était ça le but: essayer plein de choses différentes liées à la communication et voir dans quoi j'aurais peut-être envie de poursuivre, pour éventuellement faire carrière. Éventuellement!


Mais pour l'instant, la seule éventualité que j'envisage, c'est mon lit!



Merci encore pour votre indulgence et votre fidélité, malgré mes disparitions déloyales.



07 janvier 2008

Résolution : 420x840 pixels


Ce matin, je me suis réveillée en sursaut, essoufflée. Il était 6h42 et je n’avais absolument plus sommeil. Une seule chose me trottait en tête et je devais immédiatement me lever afin de mettre mon plan à exécution.


J’ai pris une longue douche, mangé pamplemousse, céréales et café en essayant de ne pas mastiquer trop fort pour ne pas réveiller Ève, et j’ai minutieusement choisi ce que j’allais porter pour cette nouvelle journée. Une vraie, nouvelle journée.


À 8h38, j’attendais l’autobus, les écouteurs sur les oreilles, Arcade Fire dans le tapis, mon sac sur l’épaule et un putain de sourire qui ne voulait pas s’effacer sur les lèvres. À 8h38, bordel, j’étais heureuse. Pour la première fois depuis beaucoup trop longtemps, je savais où je m’en allais.




À l’Université.




Ça m’a traversé l’esprit il y a quelques jours et sur le coup, j’avais choisi de balayer l’idée, de poliment la renvoyer là d’où elle venait, car elle m’apparaissait complètement farfelue. Mais depuis hier soir, elle était remontée à la surface; depuis hier soir, c’était la seule idée qui pour moi avait du sens; je devais retourner à l’école. Maintenant.


Évidemment, je n’ai jamais pu faire les choses simplement. Je n’avais pas pu penser à cela un peu plus tôt, comme avant le début de la session, admettons, non; il fallait que je m’inscrive en retard, que je cours à droite et à gauche pour m’assurer d’avoir tous les papiers, il fallait que je m’obstine pendant deux heures avec une dame du Registrariat pour qu’elle finisse par comprendre que j’avais déjà un dossier dans cette université et que je n’étais donc pas obligée de leur fournir à nouveau une radiologie de mes dents, le certificat de naissance de ma première poupée bout d’choux et je ne sais plus trop quel autre document primordial!


Mais j’aime les défis. Mon sport préféré aux olympiques d’été a toujours été la course à obstacles. Et c’est avec brio qu’aujourd’hui, j’ai surmonté tous ceux qui se sont présentés sur ma route. Grâce à ma ténacité – ou ma folie, c’est selon –, je suis donc inscrite à quatre cours, en tant qu’étudiante libre, pour la prochaine session. Je commence demain après-midi. Woh. Je voulais un changement de vie, le voilà. Provoqué par nul autre que moi.


Je me sens de nouveau maître de ma petite existence, et ça, bordel que ça fait du bien.